samedi 1 septembre 2012

L'Opéra balayé par la pluie

d'Olivier Eudes, éditions Diabase
Lucrezia Panciatichi
"Au dehors j'ai jeté un dernier regard sur le rideau détenteur du mystère de la maison, mais j'ai regagné la rue sans qu'un seul mouvement vienne déranger son ordonnance. Le ciel était toujours aussi désespérément limpide et la chaleur était telle qu'on attendait la naissance des mirages du désert. J'aurais aimé que le temps soit à l'image de mon état d'âme et qu'un orage brise la monotonie de ce bleu pour y plaquer le rouge de ses éclairs et ses presque ténèbres. J'ai rêvé d'un vent fou qui aurait expliqué la déraison de mon acte. Pourquoi avais-je fait cela ?"
L'auteur est lui-même resté un mystère, nous indique la préface. Vingt huit ans, et la maladie l'emporte. J'ai lu ce roman en pensant à l'absence de  celui qui l'a écrit, ce qui ne me vient pas à l'esprit pour un texte du 19eme.
La post-face conclut par "Bonjour, Olivier Eudes !". J'ajoute "merci et bravo".

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