Ma table de chevet

Surtout des livres ...

Attachements, de Victoria Horton (Quidam Editeur)
Victoria m'avait parlé de son livre, sur le point d'être publié. J'ai su quelques bribes de sa genèse. La lecture n'en a été que plus troublante, car j'ai mordu. Le déni, plus fort que la douleur.
"Puis il y a eu l'histoire du collège. Carole avait onze ans, elle devait être en sixième. Je suis rentrée des champignons et elle avait les fesses toutes noires. Marcel était très énervé, il voulait lui faire un mot d'excuse pour le collège jusqu'à ce que les traces disparaissent parce qu'on verrait bien qu'elle pouvait pas s'asseoir et ça serait le début d'une enquête."
Dans le même thème, La femme en vert d'Arnaldur Indridason.

Plumes d'Ange, de Martin Winckler (POL)
L'histoire de Martin Winckler et de son père, Ange. MW est un pseudonyme, et cependant, on comprend que ce pseudonyme le relie doublement à son géniteur. MW est le nom de l'écrivain, et son père est aussi celui qui mène à l'écriture : "tu sais, il faut pour écrire, je sais, écrire envers et contre tous et parfois aussi envers et contre soi-même..."

L'été de la vie, de J. M. Coetzee (Seuil)
Que diront-ils de moi après ma mort ? Anticipation autobiographique posthume.
"Un livre devrait être un outil pour fendre la glace que nous portons en nous. Qu'est-ce que cela devrait être d'autre ?"

La Mort moderne, de Carl-Henning Wijkmark (Editions Cénomane)
Comment réduire les "coûts d'entretien" des vieux ? Scandaleux dans la Suède des années 70, ce "roman" semble être prémonitoire quant à la place des patients dans notre monde : une ligne de dépense à maîtriser ... Ce texte est à l'origine d'un spectacle qui ne manque pas de nous questionner.




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