mercredi 30 novembre 2011

Le salon de musique du musée de l'enfance

Cher Monsieur,
J'ai découvert votre musée par la lecture de l'oeuvre de Martin Walser. Je me propose de restituer quelques pièces qui m'ont fait forte impression. Vaste musée, puisqu'il évoque votre vie, Alfred Dorn, né en 1929 à Dresde, mort en 1987 à Wiesbaden.

"La musique était pour lui ce que l'air frais était à d'autres. Depuis les morceaux qu'il étudiait chez Grundeis à Leipzig, il n'avait rien appris de nouveau, mais c'étaient des morceaux en compagnie desquels il pensait pouvoir passer toute sa vie : la Suite en mi majeur de Bach, le Concerto pour piano en la majeur et le Rondo en la mineur de Mozart, la Pathétique de Beethoven, l'Etude en la dièse majeur de Chopin et les Intermezzi de Reger. Quand il jouait ces morceaux, il avait l'impression de vivre, plus qu'en faisant n'importe quoi d'autre. Les problèmes techniques l'amusaient. Les décisions qu'il fallait prendre en jouant étaient plus faciles à prendre que toutes les autres décisions."

lundi 28 novembre 2011

mardi 22 novembre 2011

Gâteau de blog

Magie de l'écrit et des blogs : en suivant les recommandations énoncées, un objet apparaît. Et comestible, et  ma foi très bon !
La recette est ici, mais j'ai remplacé les myrtilles par les mirabelles.

dimanche 20 novembre 2011

Dorn ou le musée de l'enfance

de Martin Walser, éditions Robert Laffont.
Ici, le lien vers un article de Jean-Michel Palmier.

"Il faut retarder l'arrivée de madame Dorn afin de donner quelques informations sur ce couple. On risquerait, à être trop tôt témoin de la manière dont se comportaient ensemble cette mère et ce fils, d'avoir tout de suite recours au vocabulaire de service, Alfred et sa mère seraient vite étiquetés, et tout serait clair. Il faut essayer de tenir à distance aussi longtemps que possible tout le vocabulaire à prétention scientifique. Il vaut mieux que tout ne soit pas clair. Ou même que rien ne soit clair. Ne serait-il pas aussi possible de comprendre ce qui n'est pas clair ?"

mercredi 16 novembre 2011

Marque



"D'origine germanique mark (« frontière », « limite ») d’où « marquis » (originellement : « comte de la marche ») issu de l'indo-européen commun *merǵ-(« frontière », « limite »).
Originellement lié à la frontière, il signifie aussi « signe pour marquer la frontière », « démarquage ». C'est ce sens qu'il a conservé en français.
Le terme est apparenté avec le néerlandais ou l'anglais mark, l'allemand Mark, le suédois mark et le latin margo (« marge ». Comparez avec « marche » ou « marcher »)."
http://fr.wiktionary.org/wiki/marque

Signe de la frontière entre l'existence et l'oubli : réellement vital ?

http://www.carte-france.info/photos/photo-une,pierre,tombale.html


vendredi 11 novembre 2011

Entretien avec Adrienne

Bonjour Adrienne, tout d'abord merci de m'accorder un peu de votre temps pour cet entretien.
Je suis votre blog depuis plusieurs mois, ces billets quotidiens me donnent l'impression de vous connaître un peu. Alors, dites-moi si je me trompe : vous êtes une femme, qui aime les lettres, la nature, les amis, la vie...
Ce blog est pour moi un mystère. S'installer tous les matins devant son écran, envoyer un message sur l'humeur du jour, il faut une bonne dose de ténacité ! Alors quel est le moteur ?
J'ai pensé à un pari entre copains (si je tiens, je gagne mon poids en chocolat noir 70 %). J'ai aussi imaginé une oeuvre caritative (l'argent récolté par le blog envoyé aux enfants congolais belges). Bien sûr, il y a le merveilleux du blog, qui ouvre vers tout le monde, et personne en particulier (quoique, certains lecteurs semblent être très proches). Enfin, l'addiction, contre laquelle vous me mettiez en garde lors de notre premier échange ...
Alors ?
En tout cas, merci à nouveau pour la recette aux mûres, l'escapade italienne, les chroniques proustiennes, l'aventure de la corneille.
A bientôt
Céline