mercredi 8 février 2012

Oiseaux, bêtes et grandes personnes

de Gerald Durrell, éditions Stock.
Le bouquin a été déniché des réserves de la médiathèque. Edité en 1970, les pages sont jaunies, et la langue assez académique. Sensation de lire un texte qui aurait du passer entre mes mains trente ans plus tôt ... Merci à Christelle pour l'idée.
Corfou, où les animaux ne sont pas les êtres les plus étranges que l'on croise.
http://whitemetropolis.wordpress.com/tag/gerald-durrell/ Spiro et Gerry


"Il examina avec dégoût ma progéniture rose en robe de fourrure blanche.
- Qu'est-ce donc ? demanda -t-il.
Je lui expliquai que c'étaient des bébés hérissons.
- C'est impossible, dit-il. Les hérissons sont tous marron.
L'ignorance des miens du monde dans lequel ils vivaient avait toujours été pour moi une source de chagrin et je ne perdais jamais l'occasion de leur dispenser des informations. J'expliquai que les hérissons femelles ne pourraient, sans souffrir la torture la plus atroce, donner naissance à des bébés couverts de durs piquants, de sorte qu'ils naissaient avec ces petits piquants blancs caoutchouteux que l'on pouvait ployer entre les doigts aussi aisément qu'une plume. Plus tard, avec la croissance, les piquants brunissaient et durcissaient."

4 commentaires:

Adrienne a dit…

j'ai un tout gros faible pour le hérisson, qui est, malgré tous ses piquants, véritablement sans défense contre ses pires enemis, les voitures et les tiques

Céline Laurent a dit…

Connais-tu cette chanson qui dit "elle n'est plus triste, cette chanson, j'ai caressé le hérisson" (extrait d'Emilie Jolie) ? Caresser le bidon d'un hérisson, un peu de douceur dans un monde de brutes ...

Agnèslamexicaine a dit…

il y avait des herissons dans mon jardin de temps en temps, quand j etais petite fille, et notre chien ne savait pas comment jouer avec cet adversaire si petit et si fort a la fois )pardon, accents en panne). J aime ce passe qui me degoute un peu en meme temps...

Agnèslamexicaine a dit…

(et je connais bien la chanson du herisson qui piquait, qui piquait...)